Cette rencontre oecuménique, vendredi 23 mai 2025
débute à 18h30 au Centre mariste,

22 rue Victor Clappier (près de la place de la Liberté) :

1700 ans après le Concile de Nicée,
Que disons-nous de Jésus ?
Fils de Dieu ?

Animation par le groupe oecuménique « Autour de la Bible » (CCSM et Eglise protestante unie de Toulon)

Contact et inscription : Marie-Françoise de Billy – mf.debilly@orange.fr 

Puis les participants sont invités à partager une collation « aux saveurs de la Bible » au Temple protestant,
5bis rue d’Antrechaus (au bout de la rue Victor Clappier) 

Le Concile de Nicée en 325 après-Jésus-Christ 

Icône du Concile de Nicée

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Nous croyons en un seul Dieu Père tout-puissant Créateur de tous les êtres visibles et invisibles
et en un seul Seigneur Jésus-Christ Fils unique de Dieu…

Vous reconnaissez dans ce texte le début du Credo, confession de foi commune aux chrétiens.
Ce texte a été élaboré et adopté en 325 après Jésus-Christ, au Concile de Nicée.

Nicée ? Cette ville est située en Turquie actuelle (Iznik), au sud d’Istanbul.

Mai 325 : 250 à 300 évêques et théologiens (le nombre exact est incertain) se rassemblent à Nicée, venant de tout le pourtour de la Méditerranée. Ils ont été convoqués par l’empereur, Constantin. Lui qui avait, 10 ans plus tôt, donné aux chrétiens la liberté de culte dans tout l’empire, après trois siècles de persécutions, ne supporte pas les conflits internes du christianisme. Jésus était-il seulement un homme ? Ou seulement d’essence divine ? Ou les deux à la fois ?

Ces questions déchirent les Églises chrétiennes. Un théologien d’Alexandrie, Arius, développe l’idée que Jésus était simplement un homme, engendré par Dieu mais subordonné à Lui. Sa théorie recevait un vaste écho à travers l’empire romain, malgré l’opposition de nombreux évêques et théologiens.

Au bout de deux mois de concile, l’enseignement d’Arius est condamné comme hérétique, un texte est publié, mettant en avant la Trinité. Ce concile définit aussi une date de Pâques commune à toutes les Églises chrétiennes.

Cette période nous est connue grâce aux écrits d’Eusèbe de Césarée, qui a lui-même participé au concile. Nous disposons même d’une lettre de l’empereur Constantin à l’Église d’Alexandrie.

Cependant, la doctrine d’Arius continue à être très présente. Elle suscite des troubles graves au sein de la communauté chrétienne, durant une cinquantaine d’année. L’empereur Constance adopte lui-même l’hérésie, combattu par des théologiens éminents comme saint Athanase d’Alexandrie et saint Hilaire de Poitiers.

En 380, l’empereur Théodose, favorable à la doctrine de la Trinité, publie un édit :
« Tous les peuples doivent se rallier à la foi transmise aux Romains par l’apôtre Pierre, … c’est-à-dire la Sainte Trinité du Père, du Fils et du Saint-Esprit » (édit de Thessalonique).

En 381, Théodose convoque un nouveau concile, à Constantinople. Ce concile adopte la doctrine de la Trinité, et complète la confession de foi entamée au concile de Nicée. Ce texte est connu sous le nom de Crédo (ou Symbole) de Nicée-Constantinople.